Une vie à servir
Sur les 50 000 Philippins vivant en France, près de la moitié sont des travailleurs clandestins. Ils constituent une main-d’oeuvre domestique travaillant généralement dans les beaux quartiers de l’ouest parisien et dans des villas de la côte d’Azur. Dans des conditions qui tiennent souvent de l’exploitation.
Elles s’appellent Donna, Tita, Myrna ou Jhen. Mais dans le milieu, on les appelle » Filipinas « . Ces employées domestiques philippines sans papiers travaillent pour de riches familles étrangères de passage en France. Cloîtrées chez leurs employeurs, logées dans des chambres de bonne ou dans les combles d’immeubles parisiens, certaines tentent d’échapper à leur condition précaire. En fuyant ou en se réfugiant auprès de leur communauté. Le photographe Thomas Morel-Fort a suivi leur vie au quotidien, se faisant passer pour l’un des leurs et partageant leurs conditions de travail pendant trois ans. Il nous en livre le récit en images.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici