Une police en sous-effectif

Un an après les attentats de Bruxelles, tous les policiers sont unanimes. Avec l’état actuel des forces et des ressources, la situation est intenable. La police des chemins de fer a perdu 20 % de ses effectifs.  » Nous sommes passés de 590 équivalents temps plein à 460 sur le territoire en un an. Il y avait quatre commissaires divisionnaires, aujourd’hui, je suis seule, déplore Stéphanie Sylvestre, directrice générale. C’est dramatique car si on n’est pas sur le terrain, l’ennemi l’occupe.  » Une situation paradoxale. Il y a moins d’effectifs alors que la situation n’a jamais été aussi tendue. Moins pour faire plus, l’idée n’est pas neuve. Les proportions sont par contre sans aucune mesure avec ce qui a déjà été fait à d’autres époques. A Bruxelles, il y a aujourd’hui 290 policiers pour les chemins de fer. C’est 110 de moins qu’il y a un an. La présence des militaires a permis de résorber une partie des agressions et des vols mais le travail de contrôle et d’intervention n’a pas diminué. Et les nouvelles mesures prises par le gouvernement concernant le contrôle aux rayons X pour les trajets vers les autres pays européens (Eurostar, Thalys…) ne vont rien arranger.

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