Un « non » wallon pour le plasti-score

C’est l’un des grands dilemmes dès qu’il est question de plastique. D’un côté, son impact environnemental nécessiterait de s’en passer pour de bon. De l’autre, puisqu’il reste encore à ce point présent dans nos vies, il conviendrait d’en atténuer l’empreinte globale, par exemple en imposant un seuil minimal de plastique recyclé dans tout emballage ou produit de ce type. « Il existe, c?à et là, des labels garantissant un plastique plus propre ou écoresponsable, mais peu de personnes connaissent leur signification », évoquait, en mars dernier, le député wallon Jean-Charles Luperto (PS), dans une question écrite adressée à la ministre de l’Environnement, Céline Tellier (Ecolo). Elle faisait suite à une annonce, mi-février, du fabricant allemand de produits d’entretien Frosh, plaidant pour l’adoption d’un « plasti-score », un terme qui fait écho au désormais célèbre « nutri-score ». Mauvaise idée, estime la ministre: « Ce type de label risque de faussement donner l’impression au consommateur que son comportement d’achat est totalement respectueux de l’environnement, alors que le […] plus vertueux à adopter est d’éviter la production de déchets en évitant le suremballage (qu’il soit recyclable et/ou recyclé). » Reste à bannir le plastique, donc. Mais quand?

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