Bruxelles favorise la mobilité douce et décrète le 30 km/h quasi généralisé dès le 1er janvier 2021. © PAN GEPING/BELGAIMAGE

Tax and slow

Comment s’attaquer à la fois à la pollution, aux embouteillages monstres et au tout-à-la-voiture ? En modifiant les règles et les habitudes. 2019 incarne en la matière l’année de tous les plans, voire de toutes les décisions. A Bruxelles, la zone 30 généralisée au 1er janvier 2021 était annoncée à l’automne par le nouveau gouvernement. Pour l’ensemble du territoire de la Région, sauf les grands axes où le 50 km/h sera d’application (70 pour certains tronçons).

En Flandre, l’exécutif issu des élections de mai décrète la limitation à 100 km/h sur le ring de Bruxelles (pour le tracé sur territoire flamand, majoritaire) au lieu des 120 actuels. La question de la taxe kilométrique refait surface, elle aussi, portée par la ministre bruxelloise de la Mobilité, Elke Van den Brandt (Groen) mais refusée jusqu’ici par la Wallonie et la Flandre. On estime à un million d’heures le temps passé par les automobilistes belges dans les bouchons cette dernière décennie. Ce qui représenterait un coût de 4,35 milliards d’euros par an (2 % du PIB). Bruxelles et Anvers figurent chaque année dans le classement des villes les plus embouteillées au monde.

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