Sécurité routière pour tous

J’ai eu l’occasion d’aller me balader le week-end dernier en Brabant wallon. J’ai utilisé la voirie publique, donc susceptible d’être empruntée par des voitures, motos, vélos ou engins apparentés et autorisés. Qu’ai-je rencontré ? Des trous de 100 cm2 et de 10 cm de profondeur ! Pas un seul mais des dizaines et des dizaines sur la même route ! Pire qu’en Albanie après une guerre civile… Le slalom était obligatoire avec tous les risques que cela comporte. Mis à part une moto de trial, je ne vois bien quel engin pouvait emprunter ces chemins sans dégâts potentiels.

Alors mesdames et messieurs les ministres régionaux, fédéraux, communautaires et j’en passe, comment pouvez-vous justifier que l’Etat dépense des millions pour peindre de nouvelles pistes cyclables, installer des bacs à fleurs ou des blocs de béton pour isoler des voiries, installer des panneaux qui ne profitent qu’à une minorité d’usagers alors que les voiries principales sont dans un état proche du délabrement le plus complet ? A ce propos, le silence de Vias (NDLR : l’institut belge pour la sécurité routière) est assourdissant. La sécurité routière ne concerne-t-elle plus l’ensemble des usagers mais quelques cyclistes qui profitent des beaux jours pour s’adonner à leur passe-temps dans des zones réservées, alors que l’ensemble des usagers est délaissé ? La gabegie des deniers de l’Etat, organisée par quelques politiques n’ayant qu’une vision démagogique de la société, est un scandale absolu dont il faut espérer que ces auteurs seront tenus un jour à se justifier.

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