Reconnu coupable, par John Fairfax, trad. de l'anglais (Grande-Bretagne) par Katalin Balogh et Philippe Bonnet, Masque Poche, 408 p.

Retors

William Benson a 21 ans lorsqu’il écope de la perpétuité pour avoir massacré un brancardier. Il clame son innocence et étudie le droit en prison dans le but d’ouvrir, un jour, son cabinet d’avocat à Londres. Seize années plus tard, maître Benson défend sa première cliente accusée de meurtre. Tess de Vere, qui l’avait encouragé à suivre sa voie, se joint à lui et à son clerc improvisé, un ex-codétenu. Le trio se bat bec et ongles contre la levée de boucliers des magistrats. Un criminel qui requiert l’acquittement d’une tueuse, c’est du jamais-vu au barreau. John Fairfax, pseudo de William Brodrick, a été un ténor en robe noire avant de prendre la plume. Au fait des finasseries et des ricochets d’un procès, il tire le tapis sous les pieds de ses protagonistes et leur ménage des effets de manches d’une rouerie consommée. Suspense électrique, finement enténébré par les ombres disloquées d’un justicier à double face. Coupable. Ou pas. Dans le genre retors, Fairfax fait fort.

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