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Rendre les fécondations in vitro plus faciles

Première mondiale, en février: la première naissance par fécondation in vitro (FIV) d’un enfant issu d’ovules non matures. Il y a cinq ans, la mère, une Française de 34 ans, était atteinte d’un cancer du sein qui allait la rendre stérile. Lors des FIV, on stimule les ovaires des patientes grâce à des injections hormonales. On récupère ensuite les ovocytes mûrs, qui, s’ils ne sont pas fécondés et réimplantés de suite, peuvent être congelés, et plus tard fertilisés. Un traitement lourd, et souvent contre-indiqué, notamment en cas de cancer. Les médecins de la patiente ont donc décidé de lui prélever des ovocytes à un stade très précoce. Puis, ils ont procédé à une maturation in vitro (MIV) qui consiste à faire mûrir les ovules en laboratoire, avant de les vitrifier. Deux autres patientes ont pu tomber enceintes grâce à cette méthode. Un pas de plus vers des FIV plus faciles et moins invasives.

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