Réguler le marché des masques

Au début de la pandémie, on nous a affirmé que les masques en tissu nous donnaient une protection suffisante. D’où l’engouement pour les faire soi-même (vu la pénurie des masques chirurgicaux et leur prix à l’époque) et d’où un créneau commercial à saisir dans lequel se sont précipitées de nombreuses firmes pour proposer, à des prix intéressants (pour elles), de nombreuses variétés aux décorations attractives. C’était à qui avait les plus originaux! Puis, on a affirmé que les masques chirurgicaux (vendus in fine 10 centimes pièce) étaient plus efficaces. Maintenant, on nous dit qu’ils n’offrent pas une protection suffisante et qu’en fait, ils ne protègent pas le porteur du masque mais bien, sans doute, les personnes autour de lui. Cependant (nouveau miracle!), les FFP2 fonctionneraient, eux, à double sens, nous dit-on maintenant – d’où, enfin, une protection pour soi-même. Les Allemands sont obligés d’en porter pour faire leurs courses ou utiliser les transports publics. Ils ne les paient certainement pas cinq euros pièce… Les pouvoirs publics belges nous incitent à nous aligner sur les Allemands, pour une meilleure défense contre la Covid-19. Mais ces pouvoirs ne font rien pour réguler le marché et permettre aux citoyens de s’en procurer à un prix raisonnable. La Commission européenne est muette. Une fois de plus, beaucoup vont s’en mettre plein les poches au détriment du bien public. Qui va utiliser quotidiennement de tels masques à usage unique à un tel prix? […]

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