Rectificatif

Je souhaite apporter un rectificatif à l’interview publiée dans Le Vif/L’Express du 8 août 2019 en rubrique L’Entretien. En effet, me faire tenir le propos suivant  » Nous assistons à une nouvelle xénophobie : l’antitourisme  » résulte d’une erreur d’interprétation fort dommageable, qui ne reflète absolument pas ma pensée. Depuis des années, je m’évertue à distinguer l’antitourisme des postures anti-touristes. Ces dernières s’attaquent aux personnes tandis que l’antitourisme analyse et critique le système touristique dans son ensemble. Autrement dit, l’antitourisme n’est pas anti-touristes, d’autant plus que nous sommes tous, dans le monde tel qu’il va, plus ou moins conduits à faire le touriste, qu’on le veuille ou non. Ce sont les excès du tourisme qui font apparaître une nouvelle forme de xénophobie ; par conséquent, il eut mieux fallu choisir un tel titre :  » Les excès du tourisme risquent de faire apparaître une nouvelle forme de xénophobie.  »

Ensuite, vous avez choisi d’insérer, dans le passage où sont évoqués les risques de xénophobie à l’encontre des touristes, l’allusion aux luttes contre les projets d’aménagement touristique, en citant l’exemple du combat contre le Center Parcs de la forêt des Chambarans, en Isère. Or, ce type de contestation anti-projets n’a rien à voir avec les attaques, réelles ou symboliques (slogans ou graffitis) contre les touristes qu’on peut constater par ailleurs. Il s’agit plutôt d’une opposition à la marchandisation et à l’altération des lieux. Cette association d’idées ne reflète en rien ma pensée et déforme la réalité des faits. Enfin, point de détail en comparaison des précisions qui précèdent, vous me rendez familier des forêts du Jura, que je ne connais pas.

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