Protection de la vie privée

Ancien officier professionnel du Service régional d’incendie de Charleroi, j’ai tenté de créer une amicale des pompiers retraités. J’ai donc fait la demande à mon ancien employeur qui est la Ville de Charleroi pour obtenir l’adresse de mes ex-collègues afin de pouvoir les contacter. Après deux courriers successifs précédés et suivis d’appels téléphoniques et plusieurs mois d’attente, j’ai été informé qu’en vertu de la législation sur la protection de la vie privée, ma demande était refusée. Ainsi donc  » l’esprit  » d’une loi, d’un arrêté ou tout autre disposition légale, notion qui permet d’en assouplir leur application et de gérer cela en bon père de famille, a été balayée du revers de la main. Ce refus m’a ému parce qu’il est asocial et n’était pas dénué de mépris (ressenti au cours des contacts) pour une profession qui aurait mérité l’inverse me semblait-il – je viens encore d’assister aux funérailles de deux pompiers morts en service commandé il y a peu de temps à Beringen. Il n’y aura pas d’amicale des anciens pompiers à Charleroi sauf, peut-être, si ces pervertisseurs du système sont remplacés un jour par des personnes d’une autre culture… qui sait ?

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