Priorité à la santé sur les loisirs

Aujourd’hui, les contaminations sont en hausse constante, d’où la question des responsables de cette situation. Les statistiques indiquent notamment la tranche de 18 à 29 ans. En fait, de nombreux jeunes de cet âge, portés par l’émotion d’être ensemble, ne veulent pas de contraintes, comme le montrent les exemples navrants d’un rassemblement dans une chambre d’hôtel pour faire la fête ou dans un bar du Brabant wallon où l’on dansait, sans masque, les uns sur les autres. Il serait bon de leur rappeler que leurs arrière-grands-parents, au même âge, ont subi durant la Seconde Guerre mondiale des contraintes qui ont duré quatre années, bien loin de la situation d’aujourd’hui. Le coeur du problème est que nous sommes habitués, depuis plus de septante-cinq ans, à vivre en pleine liberté et donc sans les règles que le gouvernement nous impose aujourd’hui. […] Mais il y a aussi la tranche des nombreux voyageurs partis à l’étranger et qui encombrent les centres de dépistage, débordés devant cet afflux. Etre parti à l’étranger malgré le risque de contamination relève aussi d’un certain égoïsme. Concernant les gérants de café qui ne comprennent pas la fermeture de leurs établissements, je constate que certains n’ont pas osé recadrer des clients qui ne respectaient pas les règles de peur de ne plus les voir. […] Les loisirs, tout le monde a envie d’en profiter mais, aujourd’hui, contrairement à l’enseignement, ils ne sont pas indispensables et seule l’autodiscipline permettra d’éviter un nouveau confinement total.

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