Prêt à payer la facture verte de la Flandre?

Le gouvernement flamand a hérité en dernière minute, en 2021, d’un douloureux dossier: le chantier à l’arrêt de l’Oosterweel (NDLR: mégaprojet de bouclage du ring anversois). Le Conseil d’Etat estime problématique la manière dont les terres polluées au PFOS (NDLR: un perturbateur endocrinien) ont été déblayées et stockées.

Il y a donc risque de retour à la case départ pour le « chantier du siècle », avec une facture supplémentaire en vue pour les coûts liés à cette pollution. Ce chantier est devenu une des dernières preuves que tout ce que la Flandre fait elle-même, elle ne le fait pas mieux.

Ainsi le gouvernement flamand se retrouve-t-il une fois de plus face au dilemme: comment réconcilier nature et prospérité? L’Oosterweel n’est pas l’unique dossier. S’ajoute la quête d’un coup d’arrêt à la construction – l’indemnisation des propriétaires de terrains à bâtir pourrait s’élever à trente milliards. C’est aussi en vain que le gouvernement a cherché une façon pour l’industrie et l’agriculture de rejeter moins d’azote. Et les plans climatiques sont encore à venir.

Le gouvernement devrait certes pouvoir à nouveau emprunter. Mais il l’a déjà largement fait lors de la crise sanitaire et l’agence de notation Moody’s vient de dégrader la note financière de la Flandre. qui bute simultanément sur ses limites écologique, financière et politique. 2022 sera l’année où devra être tranché l’effort financier que nous sommes prêts à fournir en faveur d’une gestion écologique.

Le titre est de la rédaction.

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