Prendre soin de et à l’école

Avec et après les parents, l’école participe à la construction psychique de l’enfant, elle en prend soin. Construction qui s’élabore sur un lien affectif [entre l’enseignant et l’élève]. Ce qui fait de l’école bien plus qu’un lieu d’éducation et d’instruction, sur lequel elle se replie régulièrement. La classe est le premier lieu, hors de la famille, qu’intègre l’enfant. Le premier lien qui pourra, ou pas, voir, entendre, sentir des détresses cachées, secrètes, refoulées. L’actualité sur les dommages de la Covid, les (r)éveils de #metooinceste […] font de l’école un lieu où cultiver le « prendre soin » de l’enfant dans sa globalité. Cela donne des devoirs, aux pouvoirs organisateurs comme aux administrations et politiques, de soutenir cette fonction par la formation et par les appuis d’acteurs de santé mentale. L’énergie qu’on y consacrerait pourrait bien diminuer sensiblement les épreuves vécues et le coût des soins quand les douleurs dorment trop longtemps au plus profond de l’être.

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