Pauvre langue française…

Encouragé par le très opportun courrier de M. Cosentino dans le Forum des lecteurs du 25 avril dernier (Un  » neuro « , deux  » zeuros « ), je voudrais m’associer à lui pour supplier les journalistes, commentateurs et politiciens de corriger d’autres erreurs que beaucoup commettent quotidiennement. […] Je prendrai deux fautes tellement fréquentes qu’elles deviennent un nouveau langage, qui s’imposera peut-être comme nouvelle norme. D’abord, cette inutile et lourde répétition du sujet d’un verbe par un pronom personnel. Exemples :  » La qualité de l’air, elle est plutôt bonne « , ou  » Le président, il a décidé… « . Ensuite la  » simplification  » ( ? ) au masculin singulier (curieux en cette période de grande émancipation féminine par le vocabulaire ! ) des pronoms relatifs composés, lequel, duquel, auquel, avec lequel. Exemples :  » Cette politique duquel vous dites tant de bien… « , ou  » La réorganisation auquel vous vous accrochez… « . S’il est vrai que toute langue évolue, pourquoi la truffer de fautes et lourdeurs, sources, parfois, d’incompréhension ?

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