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Mawda, ça veut dire tendresse

Parfois, le théâtre a la force de s’emparer de drames réels et proches, dont le souffle de la déflagration se fait encore sentir et dont les conséquences politiques sont toujours brûlantes. Mawda, ça veut dire tendresse relève de cette catégorie. Le titre fait sans équivoque référence à Mawda Shamdin Ali, cette petite fille de 2 ans tuée par balle en mai 2018 lors d’une course-poursuite sur la E42 entre la police et une camionnette transportant une trentaine de migrants kurdes. La comédienne et metteuse en scène Marie-Aurore d’Awans, la cinéaste et journaliste Pauline Beugnies et la dramaturge Kristin Rogghe ont retracé les faits, suivi les procès et interviewé les personnes impliquées, notamment les parents de Mawda, pour nourrir ce spectacle. « Raconter leur histoire, les vies qu’il y a derrière ce drame, c’est aller contre la polarisation, contre le fait que certains groupes de personnes ne sont plus considérés comme des êtres humains », expliquait Kristin Rogghe pendant le processus de création. Un spectacle pour changer les regards, pour comprendre, pour ouvrir les débats. Un spectacle nécessaire.

Du 30 septembre au 8 octobre au KVS, à Bruxelles. Les 14 et 15 décembre à la Maison de la Culture de Tournai. Les 18 et 19 janvier au Théâtre Le Manège, à Mons. Du 21 au 29 janvier au Rideau de Bruxelles.

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