Joseph Kabila, Emmerson Mnangagwa et Ibrahim Boubakar Keïta : à la tête de pays intranquilles. © KENNY KATOMBE, PHILIMON BULAWAYO, LUC GNAGO/reuters

Les urnes s’agitent en Afrique

Au Mali, pays sahélien confronté à la mouvance djihadiste, une série de candidats ont dénoncé  » les graves dysfonctionnements  » qui ont entaché l’élection présidentielle et réclament la démission du ministre chargé du scrutin avant le second tour. Celui-ci opposera, le 12 août, le président sortant Ibrahim Boubakar Keïta (IBK) et Soumaïla Cissé, IBK étant donné largement favori face à son rival qu’il a déjà battu en 2013. Au Zimbabwe, débarrassé de l’inamovible Robert Mugabe, les citoyens se retrouvent désormais avec son ex-bras droit Emmerson Mnangagwa, élu sur le fil avec 50,8 %. La répression dans le sang d’une manifestation dénonçant des fraudes font craindre que la page de la dictature du parti unique soit loin d’être tournée. En République démocratique du Congo, les candidatures à la présidentielle prévue fin décembre sont à présent clôturées. Parmi celles-ci, on retrouve Jean-Pierre Bemba, fraîchement libéré par la Cour pénale internationale et ancien rival malheureux du président sortant Joseph Kabila. Candidat déclaré, l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, n’a pas eu le loisir de rentrer au pays, les autorités s’acharnant à lui en barrer le passage. Bemba a plaidé en sa faveur, tout comme d’autres aspirants à la magistrature suprême, chacun étant bien décidé à empêcher toute perpétuation du système kabiliste.

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