Après des années de nomadisme forcé, le Rideau de Bruxelles s'est posé. © Théâtre du Rideau de Bruxelles

Le Rideau s’est rouvert

Bienvenue à la maison  » : c’est par ces mots, devenus slogan, que le directeur Michael Delaunoy inaugurait son Rideau de Bruxelles rénové devant un parterre d’invités, artistes, officiels (dont Alda Greoli, qui faisait là un de ses derniers discours en tant que ministre de la Culture avant de passer la main à Bénédicte Linard) et membres du conseil d’administration. Après des années de nomadisme forcé suite à son éviction du Palais des Beaux-Arts en 2010, ce pilier du paysage théâtral francophone, fondé en 1953 par Claude Etienne, intégrait, le 5 septembre, son nouvel espace ixellois. Niché dans une ancienne charbonnerie transformée un temps en garage, il a été repensé par le bureau Ouest Architecture et s’articule désormais autour d’un patio. Bar traversé de lumière, jauge légèrement augmentée (de 127 à 155 places), salle rehaussée et vraies loges sous le toit : l’ensemble est ingénieux et chaleureux.

Pour le Rideau, c’est la certitude de fêter là son centenaire : la commune d’Ixelles, propriétaire des lieux, a conclu avec l’institution un bail emphytéotique d’une durée de 27 ans. Une stabilité durement acquise, qui permettra le rayonnement accru d’un des rares lieux consacrés aux  » nouvelles écritures « , dévolus à cette espèce menacée d’extinction que sont les auteurs dramatiques.

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