Peter Mertens et Raoul Hedebouw, respectivement président et porte-parole du PTB, " face " à Paul Magnette et Elio Di Rupo (PS), le 11 juin. © PHILIP REYNAERS/PHOTO NEWS

Le PTB a coincé le PS, et vice versa

Ils se chamaillent si répétitivement, PS et PTB, qu’on les mettrait bien sur un de ces mèmes, ces montages photos qui circulent sur les réseaux sociaux. Par exemple, celui qui oppose une dame blonde en pleurs et vindicative à un chat blanc circonspect devant une assiette de légumes, et qui a eu un monumental succès cette année. Par exemple, après les communales d’octobre 2018, quand le PTB dit que le PS ne veut pas rompre avec le système à Charleroi, Liège, Herstal ou Molenbeek (dame blonde en pleurs vindicative), et que le PS lui répond que le PTB n’a pas voulu rompre avec le système à Zelzate (chat blanc circonspect).

Par exemple quand, après les régionales de mai, le PS dit que le PTB ne veut pas gouverner la Wallonie avec Ecolo et lui (dame blonde en pleurs vindicative), et que le PTB lui répond que le PS n’attend que ça pour s’associer avec le MR en Wallonie (chat blanc circonspect).

Par exemple quand, pendant les discussions fédérales, le PTB dit que le PS renonce à tous ses engagements de campagne (dame blonde en pleurs vindicative), et que le PS lui répond que lui au moins il prend ses responsabilités pour sauver le pays (chat blanc circonspect).

Le propre des mèmes, c’est qu’ils tournent. A l’infini.

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