David Byrne, innovateur sur scène. © Mike Gray/belgaimage

Le live se réinvente

Si on assiste à des concerts depuis l’Antiquité grecque, leurs formes n’ont cessé d’évoluer depuis lors. On en a eu la preuve à plusieurs reprises et dans des registres assez différents cette année. Au Gent Jazz et à Werchter, le toujours jeune et visionnaire David Byrne s’est encore distingué à 66 ans avec un spectacle époustouflant et novateur. Entouré d’une dizaine de musiciens danseurs ambulants portant leurs instruments autour du cou, l’ancien Talking Heads (multimédia avant même que le terme existe) a bousculé sans artifice en mode marching band chorégraphié le concert statique et installé. Plus forts encore, les Français de la Colonie de vacances redessinent toute sa dynamique. Composé de trois trios et un duo (Marvin, Electric Electric, Papier Tigre et Pneu), l’ensemble fait dans le concert quadriphonique et joue sur quatre scènes en encerclant le public. Redéfinissant les relations entre les spectateurs. Nettement moins excitant, les promoteurs continuent de faire chanter des hologrammes. Après La Callas en 2018, ce seront Amy Winehouse et les toujours en vie membres d’Abba qui remonteront virtuellement sur les planches. Welcome to the future… Et pour le coup, il ne fait pas rêver.

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