Mark Zuckerberg rêve d'une monnaie virtuelle. © JOSH EDELSON/BELGAIMAGE

Le combat du libra

La fortune et le pouvoir que confère un réseau social de 2,7 milliards d’utilisateurs ne suffisent pas à exaucer tous les voeux de Mark Zuckerberg. Comme celui de créer une nouvelle monnaie virtuelle et un système de paiement mondial. Censé réussir là où le bitcoin a jusqu’ici péché par son instabilité, le libra était voué à se propager massivement dès 2020. Sur une série de plateformes détenues par Facebook (Messenger, WhatsApp, Instagram), mais aussi chez des géants tels qu’eBay ou Booking.

L’argument de départ semble louable : offrir un moyen d’échange sécurisé à faible coût, y compris dans les pays émergents où les habitants, qui disposent rarement d’un compte bancaire, sont confrontés à la dépréciation monétaire. Mais en octobre, des acteurs majeurs tels que Visa, Mastercard ou Paypal ont quitté la Libra Association. Ceux-ci ne souhaitent pas être associés aux critiques liées à l’anonymat des transactions, avec un risque d’évasion fiscale ou de blanchiment d’argent, ou à la crainte que Facebook mette la main sur les informations financières de ses utilisateurs… Dans la foulée, Mark Zuckerberg a annoncé que le libra ne serait pas lancé sans le feu vert de tous les régulateurs.  » Un travail pour des décennies « , selon Kevin Weil, responsable du futur portefeuille digital de Facebook, Calibra.

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