Le Danemark, pays le plus heureux du monde, se veut contributeur à une pédagogie du bonheur. © DR

Le bonheur est au musée

Le tout premier Musée du bonheur a ouvert ses portes durant l’été, et donc pendant la pandémie, à Copenhague, capitale du Danemark, régulièrement désigné comme le pays le plus heureux du monde par le World Happiness Report, le classement annuel mondial dressé, depuis 2012, sous les auspices des Nations unies et de leur Réseau des solutions pour le développement durable (RSDD), même s’il lui faut rivaliser avec la Finlande, championne en titre, et la Suisse.

Au Happiness Museum, on trouve l’histoire du bonheur, l’anatomie du bonheur (ses effets sur le psychique et le physique), les définitions du bonheur, les lieux où il s’exprime le plus, ou le mieux, les chemins qui y mènent, ses rapports avec l’économie, ses liens avec l’égalitarisme des sociétés, etc. Huit pièces, 100% interactives. Parce que le musée est une émanation du très scientifique Institut de recherche sur le bonheur. Qui traque inlassablement ses secrets, ses rouages et ses modes d’expression. Le musée ne se veut donc pas une galerie de smileys, ni un mausolée du bien-être, en cette année funeste. Il se veut plutôt contributeur à une véritable pédagogie du bonheur, individuel et collectif. Le visiteur est donc amené à y participer, parfois à son insu. Une très heureuse initiative.

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