Depuis trente ans, Nathalie Amand axe son travail entre autres sur le corps et le noir et blanc. © Nathalie Amand

La Part visible

« Essayer de montrer les choses telles qu’elles sont m’intéresse peu, ce qui compte pour moi est la relation que j’entretiens avec elles au moment où je les photographie. J’aime montrer ma propre vision des choses plutôt que les choses elles-mêmes. » Telle est la profession de foi visuelle de Nathalie Amand (1968), professeure à l’Académie des beaux-arts de Tournai. Au centre de sa pratique, on trouve, en toute logique, la mise en scène, la prise de vue studio, … mais également l’argentique, le noir et blanc, le moyen, voire le grand format. Pour en mesurer la beauté, Contretype revient sur trente années d’images marquées par le corps, le paysage et, dans une certaine mesure, la peinture. Il n’en faut pas plus pour envoûter le regardeur qui se laisse aspirer par une certaine apesanteur esthétique. Un monde où les « hommages licencieux » et les « compositions surréalistes » rivalisent avec la légèreté d’une plume.

Chez Contretype, à Bruxelles, jusqu’au 30 mai.

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