© E. ROBERT-ESPALIEU/ED. JULLIARD

La guerre des monstres

Quand on parle du diable est un chaudron où mijotent l’horreur maléfique de la Grande Guerre, personnages historiques et Outremonde peuplé de démons.

Paris, 1917. Alors qu’à quelques dizaines de kilomètres, les corps et les cadavres s’entassent dans le bruit et la fureur, Aimé rend un hommage silencieux à la dépouille de son oncle, Géo Grandin, peintre de talent et génie du faux. L’artiste, ami de Modigliani, Max Jacobs ou Suzanne Valadon, lui a laissé en héritage une liasse de croquis géométriques et une clé aussi belle qu’inquiétante. Peu à peu, cherchant à démêler le rébus matériel que lui a laissé son tuteur, le jeune orphelin va découvrir le décès  » surnaturel  » et les passions cachées de son seul parent, notamment pour l’ésotérisme, mettant au passage le pied dans la porte de l’Outremonde où rôdent les monstres qui se nourrissent des démons de l’humanité entière, planète maléfique qui tourne à plein régime en ce début de xxe siècle.

Quand on parle du diable, par Joseph Denize, Julliard, 535 p.
Quand on parle du diable, par Joseph Denize, Julliard, 535 p.

Avec son premier roman, Joseph Denize (photo) réussit cette gageure vertigineuse que de réunir à la fois réfé- rences historiques, scientifiques et imagination débordante digne des maîtres du fantastique, l’alchimie fonctionnant parfaitement entre réel et… au-delà. En résulte un livre captivant, aux allures de sortilège.

Quand on parle du diable, par Joseph Denize, Julliard, 535 p.

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