Jésus : les a priori des exégètes

J’ai lu avec la plus grande attention votre numéro sur Jésus ( Hors-série du 14 décembre 2018). Respect d’abord pour le travail de lecture et de synthèse. Merci aussi pour Jésus sur le divan (le dessin de Vadot). Une remarque tout de même à propos du titre de couverture :  » Qui est vraiment Jésus ?  » Quelle arrogance, quelle vantardise : personne ne sait rien de lui à part des indices d’existence. Un grand nombre d’autres personnes parlent de lui à des époques et dans des cultures différentes. Malgré ce vide, depuis deux mille ans, son enseignement existe toujours avec une certaine force. Qui peut en dire autant ? Oui, en Europe, la pratique religieuse visible s’effondre. N’est-ce pas un bien ? La pratique discrète et les combats pour plus de solidarité sont en hausse, c’est l’essentiel. Vous écrivez :  » Les nouvelles approches des exégètes dépoussièrent les idées reçues.  » A mon avis, beaucoup prennent leurs a priori pour des réalités. Il y a cent Eglises et mille approches des Evangiles, du Royaume divin, du surnaturel, de l’invisible. Nous qui essayons de traduire dans nos vies les messages attribués à Jésus allons d’émerveillements en émerveillements au milieu de vrais efforts. Voilà des bonheurs dont beaucoup se privent.

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