Interrogations après l’assassinat de l’ambassadeur italien

Le ministère congolais de l’Intérieur a accusé, le 22 février, les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), un groupe rebelle basé dans l’est de la RDC, d’être responsables de l’attaque contre un convoi du Programme alimentaire mondial qui, le même jour, a coûté la vie à l’ambassadeur d’Italie, Luca Attanasio, à son garde du corps et à un chauffeur du Pam. A Kibumba, sur la route entre Goma et Rutshuru, où le diplomate devait visiter une cantine scolaire, un commando d’une petite dizaine d’hommes a neutralisé le convoi de deux véhicules et a emmené ses sept occupants à l’intérieur du parc des Virunga. Une patrouille des gardes de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) et des soldats de l’armée auraient tenté d’intercepter les preneurs d’otages et c’est à ce moment-là que ceux-ci auraient tué les trois occupants. Des interrogations sur les mesures de sécurité prises par les autorités locales, l’armée et la Mission de l’Onu pour la stabilisation du Congo (Monusco) ont été soulevées alors que le convoi du Pam traversait une zone où d’autres incidents avaient déjà eu lieu. Selon le Baromètre de sécurité du Kivu, pas moins de 122 groupes armés différents sont recensés dans l’est de la RDC.

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