Confinement sévère ou distanciation sociale : il faudra tirer - et commenter - les bilans. © getty images

Haro sur le non-déconfinement

La seule façon d’éviter d’être contaminé est bien sûr de n’avoir aucun contact avec l’extérieur jusqu’au moment où le virus a disparu ou jusqu’à une vaccination généralisée. Or, on attend malheureusement toujours le vaccin contre Ebola ou le sida ou la disparition de ces fléaux ! Cette approche relève dès lors de l’utopie. Calquant l’attitude de la majorité des nations, le gouvernement fit le choix d’un confinement sévère. D’autres Etats choisirent par contre de privilégier la distanciation sociale et imposèrent des mesures réalistes, plus proportionnées et de plus courte durée. Haro sur eux ! Ils ont même été accusés de  » faire passer l’économique devant l’humain « . Affichant des statistiques similaires aux nôtres, ils ne déplorent pas un nombre de victimes supérieur, que du contraire. Il ne semble donc pas exister de différence notable entre les résultats d’un confinement strict de longue durée et ceux de mesures de distanciation sociale judicieuses imposées pendant quelques semaines en dehors des coûts humains, sociaux et économiques exorbitants de la première approche. Or, on ne commente pas, ou peu, ces bilans, ou alors en les qualifiant de  » manipulés « . Pourquoi un tel déni ?

Un virus rappelle à l’être humain qu’il est bien peu de chose dans cet univers qu’il croit dominer.

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