Dynasties de champions

1. Les Merckx

Eddy, le plus grand coureur cycliste du XXe siècle, quintuple vainqueur du Tour de France et du Giro, notamment, a longtemps cru que son fils Axel allait dribbler tous les pronostics en devenant une vedette du football au Sporting d’Anderlecht. Mais Axel, tombé sur le tard dans les bras de la petite Reine, a réussi à se faire un prénom : 9 saisons pro, un titre de champion de Belgique (1980) et une médaille de bronze aux Jeux d’Athènes (2004).

2. Les Clijsters

Leï Clijsters est l’un des seuls Belges à avoir brandi une coupe européenne avec un club belge. C’était en 1988, à Strasbourg, en finale de FC Malines – Ajax Amsterdam (1-0). Le jeu de Leï n’avait rien de flamboyant mais il était un pion essentiel dans l’équipe du grand  » Kavé  » et des Diables rouges (56 capes). Il a enfanté deux extraordinaires joueuses de tennis : Kim et Elke. La seconde a tôt été victime de problèmes physiques, la première est devenue un mythe (19 finales en Grand Chelem). Là-haut, Leï peut être fier de sa descendance.

3. Les Noah

Yannick Noah n’a pas été que la  » personnalité préférée  » des Français. Ni un chanteur hyper engagé enchaînant les hits comme les Marcel. Il a été un grand champion de tennis qui a fait chavirer l’Hexagone d’émotion en remportant le tournoi de Roland-Garros en 1983. C’est un lourd héritage qu’a transmis Yannick à son fils Joakim. Mais beau aussi. Après avoir  » déconné à 15-16 ans, livré à moi-même aux States…  » Joakim est devenu une star de basket, en NBA et chez les Bleus. Avec la même décontraction que son papa cool.

4. Les Villeneuve

Le Canadien Gilles Villeneuve a entretenu le mythe de la Scuderia : le pilote racé et sa Ferrari 212 T4 font toujours rêver, 30 ans après la disparition du champion à Zolder, à 32 printemps seulement, victime d’un accident durant les qualifications du Grand Prix de Belgique. Moins flamboyant, son fils Jacques a parfaitement et élégamment repris les gants en devenant champion du monde en 1997.

5. Les Maldini

Classe, fidélité et professionnalisme : ces trois qualificatifs ont propulsé la famille Maldini dans la légende du Calcio et du football mondial. Cesare a assuré l’essentiel de sa carrière de joueur au Milan AC (347 matches de 1954 – 1966) avant de mettre sa grande science tactique au service du pays et des équipes nationales (1986-1998). Paolo est un seigneur : un seul club, le Milan AC évidemment, avec 902 matchs pro en championnat, 5 Ligues des champions. Et pour la Squadra Azzurra, 126 rencontres, avec une finale de Coupe du monde et une finale de championnat d’Europe. Assommant !

6. 6 MÉDAILLES BELGES ?

Les Jeux olympiques de Londres ont lieu du 27 juillet au 12 août. La 30e olympiade de l’ère moderne accueille notamment 115 athlètes belges. Depuis Helsinki en 1952, jamais une délégation olympique noire-jaune-rouge n’avait été aussi importante. La Belgique peut franchement rêver de médaille. D’or ?  » Six au total « , a en tout cas osé avancer le responsable du Comité olympique belge,  » comme à Atlanta, en 1996 « . (Voir également l’Entretien de Pierre-Olivier Beckers, président du Coib, en page 8). Regards tournés vers Tia Hellebaut, championne olympique en titre du saut en hauteur, Jonathan et Kevin Borlée, cracks du 400 mètres en individuel et relais, Tom Boonen ou Philippe Gilbert en cyclisme, Kenny De Ketele (piste), Sven Nys (VTT), Evi Van Acker (voile) ou encore Kim Clijsters, pour la dernière compétition majeure de sa riche carrière.

Eddy De Smed, chef de la commission du Coib, a déclaré que pour réaliser cet objectif de 6 médailles,  » il faudra des exploits. Il ne s’agit pas que de gagner des médailles, il faut aussi emmener le plus d’athlètes possible à réaliser leur meilleure performance. En termes chiffrés, nous espérons que 50 % de la délégation fasse un top 8. Mais ce ne sera pas facile, car on se prépare aussi pour les jeux de Rio en 2016. « 

C’est  » maman  » Tia Hellebaut, qui nous a valu tant de bonheur en surprenant toute la haute concurrence à Pékin, qui a été choisie comme porte-drapeau de la joyeuse délégation belge. Un juste choix, assurément, salué par Jean-Michel Saive, qui a déjà eu ce grand honneur deux fois dans sa longue carrière et qui participera à ses septièmes Jeux olympiques !

AL. CH.

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