Droit de réponse

De Hugo Poliart, à la suite de la parution de l’article intitulé  » MR et Ecolo, faits pour se détester  » ( Le Vif/L’Express du 9 janvier dernier) :

 » Dans l’introduction de cet article, le journaliste me présente comme un des plus élégants « propagateurs de la ligne de com du MR, que, scrupuleusement, il ne tord jamais ». Pour affirmer cela, il se base sur mes expressions publiques sur les réseaux sociaux et sur une part infime de mon CV, au sein d’un cabinet ministériel du gouvernement fédéral, où j’ai passé 8 % de ma carrière professionnelle. Plus loin, il m’associe au qualificatif « réformateur » et, en évoquant « les bleus » et « les verts », me prend en exemple pour développer dans son article une analyse des relations actuelles entre deux partis politiques belges.

L’affirmation selon laquelle je suivrais sans jamais la « tordre » la ligne de communication d’un parti politique est fausse. Le journaliste en question n’a d’ailleurs jamais pu répondre sérieusement à mes demandes d’explication ou de justification. Ma présence dans cet article comme exemple démonstratif unique d’une évolution des relations entre partis politiques n’a aucun sens. Je ne suis pas membre d’un parti politique, n’ai jamais été candidat à aucune élection, je ne reçois aucune information privilégiée venant d’un parti, je n’ai jamais été ni employé ni payé par un parti et je ne suis aucune ligne de communication particulière. Que mes idées correspondent parfois à l’un ou l’autre courant idéologique et ne correspondent pas toujours à celui de l’écologie telle qu’elle se conçoit en Belgique francophone n’est pas suffisant pour m’associer de cette manière à la ligne de communication d’une organisation politique dont par ailleurs, j’ignore l’existence.  »

NDLR : l’ancien communicant des ministres MR Sophie Wilmès et David Clarinval, Hugo Poliart, a tenu à nous adresser un droit de réponse car nous avions considéré que son expression publique sur les réseaux sociaux, où il discute souvent de politique belge, était indicative de celle du parti des deux ministres pour lesquels il a travaillé, en prise à des crispations avec leur adversaire écologiste. Il en a le droit et nous le lui cédons d’autant plus volontiers que nous n’avons jamais écrit qu’il était aujourd’hui salarié par le MR pour le représenter sur les réseaux sociaux.

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