Clovis Trouille (1889 – 1975)

Baptisé  » le maître des cérémonies du tout est permis  » par ses amis surréalistes (Dali, Breton…), c’est un artiste qui ne tâte du pinceau qu’à ses heures perdues. La journée, Clovis Trouille travaille comme maquilleur-retoucheur de mannequins de vitrine, ce qui lui permet, jeune, d’acquérir les bases de son art. Enrôlé durant la Première Guerre mondiale, il en ressort vivant mais traumatisé : il en gardera un esprit profondément antimilitariste, anarchiste et anticlérical, qu’il exprime dans nombre de ses oeuvres à l’érotisme surréaliste.

Sur le marché de l’art. Si ses natures mortes ne bouleversent pas le marché (moins de 5 000 euros), sa Religieuse italienne fumant une cigarette a trouvé acquéreur en 2003 à plus de 240 000 euros, multipliant par quatre l’estimation basse ; un record jamais plus atteint depuis. Pour d’autres oeuvres du genre, comptez entre 15 000 et 50 000 euros.

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