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Cinq malentendus

Beaucoup parler du défunt est la meilleure manière d’intégrer la perte

Ce n’est pas une vérité générale: chacun vit son deuil différemment. Pour l’un, parler du défunt sera bénéfique tandis qu’un autre n’en aura pas besoin et préférera rester seul.

Il faut  » lâcher prise  » et tourner la page pour continuer à vivre

Ce n’est pas vrai ; c’est même impossible dans de nombreux cas. Beaucoup de gens trouvent du réconfort dans le fait d’évoquer régulièrement des souvenirs. Il n’y a rien de mal à cela.

Ne pas pleurer n’est pas bon

Bon ou non, peu importe dans un processus de deuil. Certaines personnes pleurent facilement, d’autres ravalent leurs larmes pour rendre la perte plus supportable, ou ne pleurent pas vite. Ne pas pleurer ne signifie pas que vous avez moins de chagrin.

Parler à une photo ou raconter quelque chose à une tombe est anormal

C’est faux, la personne qui perd un proche conserve souvent un lien qui l’aide à intégrer la perte. Ce lien peut s’exprimer de différentes manières: parler au défunt, lui demander un conseil au cimetière, un endroit où les proches ressentent justement une proximité.

Qu’une personne décède brutalement ou après une longue maladie ne change rien

Quand quelqu’un meurt après une longue maladie, le processus de deuil a déjà commencé et, lors du décès proprement dit, une partie du chemin de deuil a déjà été parcouru. Le choc d’une mort brutale est beaucoup plus violent. De plus, on n’a pas pu se dire au revoir.

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