Olivier Chastel, favorable à des coalitions avec la N-VA et avec le CDH, s'éloigne officiellement d'Elio Di Rupo, demandeur d'une alliance de progrès avec Ecolo et DéFI. © PHILIP REYNAERS/PHOTO NEWS

Choix de coalitions, volonté de polariser

Le jeu se serait donc clarifié en prévision de la période à venir doublement électorale : scrutin communal le 14 octobre 2018 ; élections fédérales, régionales et européennes le 26 mai 2019. Olivier Chastel, président du MR, a confirmé ce que tous les pontes du parti avaient exprimé : le MR privilégie une reconduction de la coalition avec la N-VA au fédéral et avec le CDH en Région wallone. Réponse du berger à la bergère : Elio Di Rupo, président du PS, vote pour la  » coalition du progrès  » PS-Ecolo-DéFI – une façon pour lui de se débarrasser du sparadrap collé par la FGTB sur une future coalition PS-PTB-Ecolo. Tout est-il clarifié ? En réalité, il s’agit surtout d’une volonté du MR et du PS de polariser la campagne électorale, une tendance qui leur servirait.  » Pas dupes « , Ecolo, DéFI et PTB ont répondu avec une grande prudence. Deux nuances importantes, en effet. D’une part, l’enjeu de ces élections communales est indubitablement national ( lire Le Vif/L’Express du 30 août), mais aussi local. Et une dynamique MR-PS devrait voir le jour dans plusieurs grandes villes. Ensuite, à en croire les sondages, le morcellement des voix devrait être important lors des échéances de 2019 et… aucune de ces coalitions  » préférées  » ne pourrait avoir la majorité requise. Reste que, pour les électeurs, oui, cela clarifie le jeu.

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