Biodiversité et plans de secteur

Bien que je ne m’y sois pas inscrite, je vous félicite pour votre campagne Tonte à l’arrêt. Personnellement, il y a plus de trente ans que je gère ma propriété de façon à protéger la flore et la faune qu’elle abrite et même à leur offrir de nouvelles chances de s’y implanter (par exemple, création de mares naturelles). Toutefois, les efforts des particuliers n’auront pas raison, à moyen et long termes, de l’appauvrissement de l’environnement et de la disparition de la biodiversité et des zones plus ou moins naturelles. Car, outre l’agriculture et l’élevage intensifs, la responsabilité des pouvoirs publics dans ces catastrophes est indéniable. [Il y a] l’imbécillité des plans de secteur à cause desquels la campagne ne cesse de s’urbaniser. Evidemment, ce ne sont pas les bourgmestres des communes concernées qui y mettraient le holà, à supposer qu’ils le puissent: plus il y a d’habitants, plus on collecte d’impôts. La conclusion, c’est qu’il n’y a pas de volonté politique visant à en finir avec l’étalement de l’habitat aux dépens des zones (semi) naturelles, de plus en plus rares. En Belgique, seul compte le fric.

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