Peter Lindbergh, le photographe qui créa le concept de supermodels au début des années 1990. © GETTY IMAGES

Auf Wiedersehen, Peter

Ala fin des années 1980, il photographie, pour le Vogue américain, un groupe de modèles émergents en chemises blanches pour Homme, riant, se poussant sur la jolie plage de Santa Monica, en Californie. Puis, à l’aube des nineties, il signe la couverture de l’édition anglaise du magazine en immortalisant Naomi Campbell, Linda Evangelista, Tatjana Patitz, Christy Turlington et Cindy Crawford. Ces deux clichés, devenus iconiques depuis lors, métamorphoseront l’image mais surtout le statut des mannequins. Pour toujours. Sans le savoir, il venait de donner naissance aux supermodels, ces reines des podiums dont les noms imprégneront encore la culture populaire les décennies suivantes. En septembre dernier, Peter Lindbergh, photographe de mode parmi les plus talentueux, s’est éteint à l’âge de 74 ans, laissant derrière lui un immense héritage. C’est que l’Allemand maîtrisait, à la perfection, l’art subtil du noir et blanc – qui, selon lui,  » traverse la peau  » contrairement à la couleur, trop superficielle à son goût -, capturait la lumière ainsi que la douceur avec une puissance inégalable, magnifiait la beauté naturelle comme personne et libérait les femmes le temps d’un shooting parce qu’il les aimait. Tout simplement.

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