C’est le nombre de hot spots – les zones les plus à risque – définis et sécurisés par Infrabel sur son réseau. En effet, malgré les risques encourus, des personnes s’obstinent à marcher le long des voies ferrées, voire à les traverser. En 2019, les conducteurs de la SNCB ont ainsi observé, depuis leur cabine, 705 cas de trespassing sur le réseau ferroviaire, ayant occasionné un décès et trois cas de blessures graves. 510 procès-verbaux ont été dressés. Ces intrusions ont occasionné quelque 2 150 heures de retard et, de ce fait, 1 138 trains ont dû être partiellement ou totalement supprimés. Si le parquet décide de ne pas poursuivre les contrevenants, Infrabel peut en revanche infliger des amendes administratives (300 euros et 500 en cas de récidive). Aux mineurs (jusqu’à 14 ans), une médiation peut être proposée et, en cas d’échec, l’amende peut aller jusqu’à 175 euros.

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