(Belga) En 2013, les Belges ont emprunté des montants moins élevés pour acheter une habitation, mais ont payé plus pour leur prêt avec un remboursement mensuel en moyenne 6,5% plus élevé. La durée d’emprunt a par contre légèrement diminué, les Belges ayant appris à emprunter de façon plus « saine », ressort-il jeudi de l’étude annuelle réalisée par Immotheker, spécialiste indépendant en matière de conseil habitation et de constitution de capital, sur les tendances en matière d’habitation.
En 2013, les Belges, qui achetaient à l’âge moyen de 35 ans, ont emprunté en moyenne 178.400 euros, contre 185.000 euros un an plus tôt. Le coût total du projet a de son côté stagné, à 278.454 euros l’an dernier pour 278.571 euros en 2012. « Là où les Belges empruntaient encore 66% du coût total d’un projet en 2012, cette part est tombée à 64% en 2013 », explique Immotheker, qui rappelle qu’en 2007, la période précédant la crise, ce taux s’élevait encore à 70%. L’étude révèle par ailleurs que les Belges apportaient l’an dernier 6% de fonds propres en plus à leur projet d’habitation, soit environ 100.000 euros en 2013. La durée d’emprunt moyenne a pour sa part diminué d’un an en 2013, soit 23 ans contre 24 en 2012. Le remboursement mensuel moyen a en revanche augmenté de 6,5%, à 1.050 euros. Pour Immotheker, les Belges sous-estiment encore leurs charges et obligations futures lors de l’achat d’une habitation. « Les banquiers et les Belges ne s’intéressent presque qu’au remboursement du prêt. Le confort financier que quelqu’un désire avoir au cours de sa vie ne reçoit pas l’attention qu’il mérite », estime la société. (Belga)