Les 190 ans de la Belgique en 50 mots: berceau

Comment la Belgique en est-elle arrivée à ce qu’elle est aujourd’hui ? Qui a fait quoi, quand, où et comment pour nous y mener ? En voici le récit. Sous forme de lexique. De A à Z. Et en toute décontraction. Décomplexé, au fond.

BERCEAU

Mobilier très belge. Jadis, en Belgique, les mamans accouchaient accompagnées d’une sage-femme affiliée à la même mutuelle qu’elles, parfois même c’était à la maternité. Les mamans étaient inscrites dans la même organisation féminine que la sage-femme. En attendant l’heureux événement, les papas lisaient le journal au café qui servait la bière produite dans la coopérative, et à leur table se trouvait sans doute le mari de la sagefemme, qui était affilié au même syndicat. Leurs enfants allaient à la même école et jouaient dans la même équipe de foot le dimanche et partaient l’été dans la même colonie de vacances. Les grands- parents mouraient et étaient enterrés de la même manière. Tous écoutaient la musique de la société harmonique. Juste à côté, il y avait exactement les mêmes mamans, les mêmes papas, les mêmes enfants et les mêmes grands-parents, mais on ne pouvait pas le savoir si on était socialiste et les autres catholiques, ou qu’on était catholique et les autres socialistes. Du berceau à la tombe, le Belge restait dans son pilier.

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