(Belga) Les libéraux flamands ont clôturé dimanche à Gand un congrès programmatique de deux jours. Dans son discours de clôture, devant un millier de membres de l’Open Vld, la présidente Gwendolyn Rutten a mis l’accent sur le plan 5-5-5 visant 5 milliards de réduction de charges pour les entreprises, 5 milliards d’augmentation du pouvoir d’achat des travailleurs et une réduction des dépenses publiques de 5 pc du PIB. Elle a également tenu à défendre Karel De Gucht, dont les démêlés avec le fisc ont été abondamment commentés ces dernières semaines.
Selon sa présidente, l’Open Vld se dresse en garant de la vie privée et de la sécurité juridique. « Nous estimons que les fonctionnaires, également les fonctionnaires des Finances, doivent pouvoir faire leur travail. Mais ce qui ne va pas pour nous, ce sont les harcèlements et les attaques publiques. Chaque personne, chaque Belge et chaque Flamand a le droit de s’y opposer. Même si cette personne exerce une fonction publique. Même si cette personne est commissaire européen », a déclaré Gwendolyn Rutten, en référence au litige opposant Karel De Gucht et l’Inspection spéciale des impôts (ISI). Gwendolyn Rutten a par ailleurs souligné que l’Open Vld avait fait ce qu’il fallait pour le pays et préservé notre prospérité. « Si un pays sort de la crise et se redresse, de nouveaux impôts sont la dernière chose nécessaire, mais les autres partis ne l’ont pas compris. (…) Les socialistes prévoient ainsi 4 milliards d’euros de nouveaux impôts, les chrétiens démocrates 3,3 milliards et les nationalistes flamands 1,7 milliard ». Sans la nommer, la présidente des libéraux flamands s’en est également pris aux recettes prônées par la N-VA pour la Flandre. Outre son plan de croissance 5-5-5, l’Open Vld a présenté un plan traduisant l’approche libérale pour les soins de santé et les personnes les plus âgées. Un plan dont la secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration, la très populaire Maggie De Block est la meilleure garante, a déclaré Gwendolyn Rutten sous un tonnerre d’applaudissements. Le congrès a également été émaillé d’une série d’interventions de ténors du parti et de certains candidats comme l’ancien manager du club de football d’Anderlecht, Michel Verschueren – qui a appelé Bart De Wever à arrêter de parler de « wallons paresseux » – ou encore Françoise Chombar, la CEO de l’entreprise de semi-conducteurs Melexis. (Belga)