(Belga) L’incitation à la mendicité et son exploitation sont déjà répréhensibles pénalement et peuvent donc parfaitement être punies si l’on recherche les réseaux et que l’on en fait une priorité, a souligné vendredi la députée CD&V Sonja Becq, en réaction aux propos du bourgmestre de Gand Daniël Termont (sp.a).
La ville de Gand a pris des mesures pour sanctionner les mendiants qui se comportent de façon agressive ou qui gênent la circulation, mais cette politique est inefficace, car la plupart d’entre eux n’ont pas de domicile fixe, indiquait vendredi De Standaard. « Cela rend le problème très difficile à résoudre », affirme M. Termont, considérant que les mendiants sont victimes de bandes organisées. Il a appelé la ministre fédérale de l’Intérieur, Joëlle Milquet (cdH), à interdire la mendicité. Mais pour Sonja Becq, ce ne serait certainement pas une bonne solution, le véritable problème étant celui de la pauvreté. « Que faire des gens qui malgré tout continuent à mendier ? Les jeter en prison ? Elles sont déjà surpeuplées », commente la députée. A ses yeux, le problème de bandes organisant la mendicité peut déjà être combattu sur base des dispositions légales existantes. (Belga)