Le secrétaire d'État américain Antony Blinken le 12 décembre 2021 à Liverpool, lors de la deuxième réunion en personne des ministres des affaires étrangères du G7. © iStock

Iran: Washington prépare « activement » des « alternatives » en cas d’échec des négociations

Le Vif

« Il sera bientôt trop tard, l’Iran n’est toujours pas engagé dans de vraies négociations », a déclaré mardi le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.

Les Etats-Unis préparent « activement » des « alternatives » à l’accord sur le nucléaire iranien avec leurs alliés en cas d’échec des négociations pour le sauver, a déclaré mardi le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.

« Il sera bientôt trop tard, l’Iran n’est toujours pas engagé dans de vraies négociations« , a-t-il dit lors d’une conférence de presse à Jakarta, reprenant à son compte le constat fait la veille par les Européens impliqués dans les négociations de Vienne avec Téhéran.

« Sans progrès rapides« , « l’accord sur le nucléaire iranien deviendra une coquille vide« , a-t-il ajouté, citant là-aussi les propos des négociateurs allemands, britanniques et français. « Ce que nous voyons jusqu’ici, c’est que l’Iran perd un temps précieux en défendant des positions qui sont incompatibles avec un retour » à l’accord de 2015, a insisté le secrétaire d’Etat.

S’il a fait valoir que la diplomatie demeurait « à ce jour » la « meilleure option« , il a mis une nouvelle fois en garde: « Nous discutons activement avec nos alliés et partenaires des alternatives« . Antony Blinken n’a toutefois pas voulu dire s’il considérait, comme l’a dit son homologue britannique dimanche, que l’actuelle session de pourparlers à Vienne était celle de « la dernière chance » pour l’Iran.

Les négociations indirectes entre l’Iran et les Etats-Unis, par l’intermédiaire notamment des Européens, ont repris fin novembre à Vienne pour tenter de ressusciter l’accord de 2015 censé empêcher la République islamique de se doter de la bombe atomique, devenu moribond à la suite du retrait unilatéral des Etats-Unis trois ans plus tard sous la présidence de Donald Trump

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