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Trump, roi de la vulgarité: florilège de ses insultes et de ses victimes

Le Vif

En traitant jeudi soir Joe Biden de « lèche-cul » de Barack Obama, Donald Trump a franchi un nouveau palier dans le registre d’invectives et de grossièretés dont il est coutumier. Florilège:

« Raclure »

James Comey
James Comey © Reuters

Donald Trump a choisi cette apostrophe vulgaire pour évoquer l’ex-directeur du FBI qu’il a limogé, James Comey, devenu sa bête noire.

« Face de cheval »

Stormy Daniels
Stormy Daniels© Reuters

Cette insulte inédite dans le vocabulaire trumpien a été adressée par le président des Etats-Unis à l’actrice de films pornographiques Stormy Daniels, qui affirme avoir eu une liaison avec le magnat de l’immobilier en 2006

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« Hillary-la-Crapule »

Trump, roi de la vulgarité: florilège de ses insultes et de ses victimes
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De l’époque de sa candidature jusqu’à son mandat présidentiel, Donald Trump a affublé l’ex-secrétaire d’Etat Hillary Clinton de cette épithète extrêmement péjorative.

« Chienne », « foldingue », « ratée pleurnicheuse »

Trump, roi de la vulgarité: florilège de ses insultes et de ses victimes
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C’est par ses mots très dévalorisants que Donald Trump a qualifié son ex-collaboratrice Omarosa Manigault Newman, qu’il a lui-même nommée à la Maison Blanche, avant de la limoger.

« Petit Q.I. »

Donald Trump a ainsi raillé les capacités intellectuelles de l’élue démocrate de Californie Maxine Waters. Le président a fréquemment repris cet angle d’attaque jugé indigne, notamment contre Joe Biden.

« Fils de pute »

Kaepernick, à l'initiative de ce geste de révolte
Kaepernick, à l’initiative de ce geste de révolte© Getty Images

Ainsi furent qualifiés par le président les joueurs de football américain qui ont posé un genou à terre pendant l’hymne national pour dénoncer les violences policières.

La « chatte »

Cette expression vulgaire pour désigner le sexe féminin a été employée par Donald Trump dans une vidéo de 2005 qui avait fait scandale quand elle a été exhumée en 2016. Dans ce document, l’homme d’affaires se vantait de pouvoir « choper (les femmes) par la chatte ».

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Le sang qui « gicle »

« On pouvait voir du sang gicler de ses yeux, du sang gicler de son… d’où que ce soit »: Donald Trump avait décrit sous cette forme imagée la prétendue animosité que lui vouait la journaliste Megyn Kelly, lors du premier débat des primaires républicaines en août 2015. Il avait ensuite démenti avoir fait une allusion aux règles de la jeune femme, qu’il avait aussi qualifiée de « bimbo ».

La « truie »

En 2006 Donald Trump avait ainsi injurié la comédienne Rosie O’Donnell. « Elle parle comme un chauffeur routier », avait ajouté M. Trump.

« ça »

Carly Fiorina
Carly Fiorina © Reuters

« Regardez-moi cette tête. Qui voterait pour ça? »: Donald Trump avait utilisé cette phrase extrêmement méprisante au sujet de son ex-rivale aux primaires républicaines, Carly Fiorina.

« Peggy la cochonne »

Donald Trump avait appelé « Miss Piggy » (Peggy la cochonne) Alicia Machado, une Vénézuélienne couronnée Miss Univers 1996, du temps où l’homme d’affaires organisait ces concours de beauté. Il lui avait par ailleurs reproché d’avoir « pris énormément de poids ».

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