Le président américain Donald Trump rencontrera les présidents du Conseil européen, Donald Tusk, et de la Commission, Jean-Claude Juncker, lors de son passage à Bruxelles le 25 mai, dans ce qui apparaît comme une reconnaissance de l’Union européenne qu’il a souvent décriée, ont annoncé vendredi les deux institutions.
« Confirmé », a indiqué le porte-parole du Conseil européen, qui chapeaute les 28 Etats membres de l’UE, Preben Aamann, sur Twitter.
Une porte-parole de la Commission européenne, Alexander Winterstein, a promis lors d’un point de presse quotidien « plus de détails à venir, plus tard ».
Donald Trump avait déjà été annoncé dans la capitale belge pour assister à une « réunion spéciale » – et non un sommet – des chefs d’Etat et de gouvernement des 28 pays membres de l’Otan le 25 mai, dans l’après-midi. Son voyage européen se poursuivra au G7 en Sicile les 26 et 27 mai.
La Belgique ne sera pas la première destination à l’étranger pour M. Trump: il se rendra, dans les jours précédant sa venue à Bruxelles, en Israël, en Arabie saoudite et au Vatican – le 24 mai – pour rencontrer le pape François.
Relation avec l’UE
Le président américain a tenu des propos contrastés sur l’UE, prédisant d’abord en janvier que « d’autres pays » allaient la quitter en suivant l’exemple du Royaume-Uni.
Mais en avril, à l’occasion d’une visite du Premier ministre italien Paolo Gentiloni, il avait assuré qu’une « Europe forte (était) très, très importante pour (lui) en tant que président des Etats-Unis ».
Il avait préalablement félicité l’UE pour son « très bon travail », qui lui a permis de rester unie après le référendum britannique en faveur du Brexit.
Dès le lendemain de l’élection de M. Trump, le 9 novembre, tant le président de la Commission que celui du Conseil avaient conjointement invité le président élu à un sommet UE-USA dès que possible.
Avant d’être élu à la tête des Etats-Unis, M. Trump avait lors d’un entretien à la télévision américaine qualifié Bruxelles de « trou à rat », en expliquant que la Belgique avait échoué à intégrer sa population musulmane.