Trump menace à nouveau de fermer la frontière avec le Mexique

Le Vif

Le président américain Donald Trump a de nouveau menacé jeudi de fermer la frontière avec le Mexique, qu’il accuse de ne pas faire suffisamment d’efforts pour empêcher l’immigration illégale à destination des Etats-Unis.

« Le Mexique ne fait RIEN pour aider à arrêter le flux d’immigrants illégaux vers notre pays. Ils parlent beaucoup, mais n’agissent pas », a dénoncé M. Trump au milieu d’une série de tweets matinaux sur différents sujets d’actualité. « De même, le Honduras, le Guatemala et le Salvador ont pris notre argent pendant des années et ne font rien. Les démocrates s’en moquent, les lois sont tellement MAUVAISES », a-t-il poursuivi dans le même message, avant de conclure, menaçant: « Je pourrais fermer la frontière sud! »

https://twitter.com/realDonaldTrump/status/1111212351204835328Donald J. Trumphttps://twitter.com/realDonaldTrump

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Le milliardaire républicain avait déjà menacé en décembre, au début du plus long « shutdown » (paralysie partielle de l’administration fédérale) de l’histoire des Etats-Unis, de fermer la frontière si les démocrates du Congrès n’acceptaient pas de financer la construction du mur qu’il réclame à cor et à cri. « Nous allons être contraints de fermer la frontière sud complètement si les démocrates obstructionnistes ne nous donnent pas l’argent pour terminer le mur », avait alors tweeté M. Trump, en leur demandant également de « changer les lois ridicules sur l’immigration dont notre pays est affublé ». « Nous construisons un mur ou fermons la frontière sud », avait-il insisté après avoir déjà proféré une menace similaire en novembre au nom de la lutte contre l’immigration clandestine.

Le président américain a depuis décrété une « urgence nationale », le 15 février, afin de contourner le blocage du Congrès et de débloquer les fonds nécessaires à la construction du mur, grande promesse de sa campagne de 2016. L’initiative a provoqué une levée de boucliers dans l’opposition démocrate, mais aussi chez certains républicains, qui y voient une atteinte grave aux prérogatives du Congrès, normalement responsable des « cordons de la bourse » des fonds publics.

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