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Traité de néofasciste par une députée espagnole, Jambon demande au CD&V de dénoncer ces propos

Le Vif

Le ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA) espère une forme d’excuses ou de désapprobation de la part du CD&V par rapport aux propos de la députée espagnole Pilar Ayuso Gonzalez, qui l’avait qualifié samedi de « néofasciste », a-t-il confié dimanche lors d’une émission sur la chaîne de télévision régionale ATV. La politicienne fait partie du Parti populaire espagnol, lequel est membre, au même titre que le CD&V, du groupe EVP au Parlement européen.

Pilar Ayusi Gonzalez, du même parti que le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy, a tweeté samedi que le ministre Jambon était « un Flamand indépendantiste et néofasciste », ami du ministre-président catalan déchu Carles Puigdemont. Elle accompagnait son message d’une photo d’une voiture de police, sur laquelle se trouve un drapeau indépendantiste catalan, qui avait été prise durant la manifestation qui a rassemblé 45.000 Catalans et leurs sympathisants jeudi à Bruxelles.

Le ministre avait déjà rappelé samedi qu’il n’était pas responsable de la police locale mais que ce sont les bourgmestres qui en ont la charge. Jan Jambon a en outre répété dimanche matin qu’il souhaitait une vague de fusions de zones de police tant à Bruxelles qu’en Flandre et qu’en Wallonie mais qu’une telle démarche devait d’abord recevoir du soutien. « Nous y travaillons actuellement », a-t-il confié.

Le ministre a enfin confirmé qu’il y avait de grandes chances qu’il soit à nouveau tête de liste à Brasschaat lors des élections communales de 2018, où il est actuellement bourgmestre en titre. Brasschaat est d’ailleurs une commune disposant encore de sa propre zone de police locale.

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