Le président syrien Bachar al-Assad a affirmé jeudi qu’il n’hésiterait pas à se présenter à la présidentielle de 2014 si le peuple le voulait, dans une interview à la chaîne de télévision du mouvement chiite libanais Hezbollah, Al-Manar.
« Cette question sera décidée au moment voulu (…) si je sens qu’il y a une nécessité de me porter candidat, et cela sera décidé après avoir consulté le peuple et si je sens qu’il souhaite cette candidature, je n’hésiterai pas à le faire », a déclaré le chef de l’Etat, dont le départ du pouvoir est réclamé par l’opposition. « Mais si je sens que le peuple syrien ne le veut pas (…) je ne me porterai pas candidat », a-t-il précisé.
Concernant le projet de la conférence de paix dite de Genève-2 initiée par les Russes et les Américains, il a indiqué que tout accord entre son régime et l’opposition sera soumis à un « référendum ». « Eux disent qu’ils veulent un gouvernement de transition où le président n’a aucun rôle », a-t-il souligné en référence à l’appel de l’opposition et des pays occidentaux à son départ du pouvoir.
Mais, a-t-il dit, « les prérogatives du président sont fixées par la Constitution et le président ne peut pas abandonner ses prérogatives, la constitution ne lui appartient pas ».