Sophie Wilmès © belga

Sophie Wilmès: « Ne pas être à Davos aurait été une erreur »

La Première ministre belge Sophie Wilmès clôture mercredi son déplacement-éclair au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, avec un sentiment de satisfaction. « Ne pas être là aurait été une erreur », estime-t-elle, se réjouissant d’avoir conclu une mission en République démocratique du Congo (RDC) en février et d’avoir pu approfondir les relations avec le géant chinois de l’e-commerce Alibaba.

Les nombreuses rencontres de la Première ministre lui auront permis de faire passer les messages voulus mais aussi de confirmer un déplacement vers la République démocratique du Congo en février. Ce qui est d’autant plus important que les relations avec le pays d’Afrique centrale ont été « distendues ces dernières années », selon les mots de Mme Wilmès. « Nous avons la volonté de réaffirmer en profondeur nos relations », s’est-elle réjouie.

Le Forum de Davos lui a aussi permis de rencontrer le CEO d’Alibaba, Daniel Zhang, le géant de l’e-commerce qui va bientôt s’installer à l’aéroport de Liège. Cela lui a permis de s’assurer qu’il était dans le plan de la société chinoise de permettre aux entreprises belges de profiter du centre de logistique pour exporter vers l’immense marché chinois.

« Armée d’informations »

« Le bilan est très positif, je retourne en Belgique armée d’informations et satisfaite d’avoir pu faire passer des messages », a-t-elle conclu. Si les discussions n’ont pas toujours abouti à des décisions concrètes, elles permettent d’entretenir de bonnes relations, « de savoir que la communication est établie, ce qui est très important. On évite les choses abruptes, les mauvaises nouvelles et on rassure par notre présence, en montrant que le bateau est dirigé ».

« Ne pas être là serait une erreur et ce serait d’autant plus mal perçu car nous sommes en affaires courantes. Ce serait prêter le flanc aux critiques et dire que notre pays ne fonctionne pas », estime-t-elle. Lors de ses discussions, elle n’a pas forcément ressenti d’inquiétudes de la part de ses interlocuteurs, « qui savent que nos institutions sont solides et que la Belgique prend parfois un peu de temps », glisse-t-elle. « Ce n’est pas pour autant qu’il n’y a pas d’urgence à former un nouveau gouvernement fédéral », a-t-elle lancé.

Le Forum de Davos se poursuit jusque vendredi mais la Première ministre et son équipe rentrent en Belgique mercredi soir. Ils doivent atterrir sur le plancher du blanc bleu belge vers 22h30.

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