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Si la Russie coopère, possible levée de sanctions, selon Trump

Le Vif

Les Etats-Unis pourraient lever des sanctions décrétées contre la Russie si ce pays aide Washington à combattre par exemple les jihadistes extrémistes, a indiqué le président élu Donald Trump dans un entretien au quotidien Wall Street Journal.

Ces sanctions imposées le mois dernier notamment à l’encontre de Russes accusés d’avoir interféré dans la présidentielle américaine vont être maintenues « au moins pour un moment », a précisé Donald Trump.

Mais si la Russie aide les Etats-Unis dans des domaines cruciaux comme la lutte contre les extrémistes jihadistes, alors des sanctions pourraient être levées, a laissé entendre le président élu.

Depuis plusieurs mois, Donald Trump ne fait pas mystère de sa volonté d’infléchir la diplomatie américaine qu’il juge hostile à Moscou et se rapprocher de Vladimir Poutine. Dans l’entretien au WSJ, il a indiqué se préparer à rencontrer son homologue russe après sa prise de fonctions le 20 janvier.

De la même manière, la position des Etats-Unis à l’égard d’une Chine unique, observée jusqu’à présent, est sujette à des changements sauf si Pékin change ses pratiques en matière de taux de change et commerciale, avertit aussi le président élu.

« Tout est sur la table, dont (la politique) de la Chine unique », a-t-il dit au journal. A la mi-décembre, le président élu avait déjà menacé de ne plus reconnaître le principe de la « Chine unique », qui avait conduit Washington à interrompre en 1979 ses relations diplomatiques avec Taïwan, si Pékin ne faisait pas de concessions surtout en matière commerciale.

Dans le WSJ, Donald Trump justifie son approche ouverte – et notamment un appel téléphonique avec la présidente de Taïwan, Tsai Ing-wen – à l’égard de Taïwan, un pays auquel les Etats-Unis ont « vendu l’an dernier 2 milliards de dollars d’équipement militaire de dernier cri ». Et « on ne serait pas autorisé à accepter un appel téléphonique? », s’insurge-t-il.

Pour Pékin, l’île est toujours une province de Chine, en attente de réunification – par la force si nécessaire. La Chine a critiqué l’échange téléphonique de Donald Trump avec la présidente taïwanaise.

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