Ahmadreza Djalali, professeur de la VUB détenu en Iran depuis 7 ans © VUB

Reynders appelle une nouvelle fois l’Iran à ne pas exécuter le professeur Djalali

Le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, a une nouvelle fois appelé mardi les autorités iraniennes à ne pas procéder à l’exécution de l’universitaire irano-suédois Ahmadreza Djalali, dont la condamnation à mort a été confirmée le week-end dernier par la Cour suprême en Iran.

« Avec ma collègue suédoise Margot Wallström, j’appelle les autorités iraniennes à ne pas exécuter le docteur Djalali. L’Union européenne et ses Etats membres condamnent fermement et s’opposent au recours à la peine de mort sous toutes ses formes », a indiqué M. Reynders sur son compte Twitter.

M. Djalali, un spécialiste de la médecine d’urgence résidant en Suède et qui été professeur invité à l’Université libre flamande de Bruxelles (VUB, Vrije Universiteit Brussel), a été arrêté en avril 2016 sous l’accusation d’intelligence avec le Mossad, le service du renseignement extérieur israélien.

Selon Téhéran, il serait lié à l’assassinat de deux responsables du programme nucléaire iranien tués par des bombes collées à leur voiture il y a quelques années. Le professeur a été condamné à mort le 21 octobre dernier au terme d’un procès jugé non équitable par quatre rapporteurs de l’ONU, qui ont appelé en décembre la République islamique à annuler « immédiatement » cette condamnation à mort et à remettre en liberté l’universitaire.

Sa peine a toutefois été confirmée début décembre par la Cour suprême iranienne en dépit d’un vaste mouvement de soutien international et en Belgique.

La condamnation avait été un moment « suspendue » en raison d’un nouvel appel de M. Djalali, mais celui-ci a été rejeté le week-end dernier.

Contenu partenaire