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Rencontre belgo-allemande pour discuter des centrales nucléaires

Une commission nucléaire belgo-allemande s’est réunie pour la première fois mercredi à Bonn, en Allemagne. L’objectif de ce colloque de deux jours est de discuter de la sécurité des centrales nucléaires belges de Doel et Tihange, à la suite de craintes formulées par la population allemande à ce sujet.

Cette commission s’est tenue à la demande de l’Allemagne à la suite de problèmes de fissures constatés sur les réacteurs nucléaires de Tihange 2 et Doel 3. Ces sites sont distants respectivement de 70 et 140 kilomètres de la frontière allemande.

Ce groupe qui se réunit mercredi et jeudi est constitué d’experts et des régulateurs nucléaires des deux pays. « Il sera tout d’abord question d’inspection et de « cross-inspection », soit des contrôles effectués par le régulateur allemand sur les réacteurs belges », indique Erik Hulsbosch, du service communication de l’Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire (AFCN) .

« Cette réunion a lieu sous la pression de l’opinion publique allemande », a estimé M. Hulbosch. « C’est donc à nous de faire comprendre que nous agissons comme un régulateur objectif et indépendant, qui n’hésitera pas à imposer des mesures et une culture de la sécurité. »

« L’Allemagne veut aussi avoir accès plus rapidement à l’information, quelque chose sur lequel nous voulons aussi travailler », a-t-il ajouté.

Selon l’agence de presse allemande DPA, une manifestation organisée par des militants anti-nucléaire s’est tenue mercredi à Bonn.

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