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Perquisition dans les bureaux d’Uber à Amsterdam

Des enquêteurs néerlandais ont effectué une perquisition dans les bureaux d’Uber à Amsterdam dans le cadre d’une enquête sur les services d’UberPOP, qui mettent en relation passagers et automobilistes non professionnels, a annoncé jeudi le parquet.

Les enquêteurs « ont perquisitionné dans les bureaux d’Uber à Amsterdam et y ont saisi une partie des documents administratifs », a indiqué le parquet dans un communiqué. UberPOP rend possible « la réservation de trajets en taxi avec des conducteurs qui ne possèdent pas de permis », a affirmé le parquet, soulignant que cela était « illégal ».

Le parquet néerlandais avait ouvert une enquête criminelle en avril après que la justice eut interdit en décembre à UberPOP d’enregistrer des réservations via son application smartphone.

Uber s’est déjà vu infliger des amendes d’un montant total de 450.000 euros, selon le parquet.

En continuant d’offrir ses services, le groupe enfreint une loi datant de l’an 2000 sur le transport des personnes, assure le parquet.

Via une application sur le téléphone, UberPOP permet à des individus de proposer des trajets dans leurs propres véhicules, après s’être enregistrés chez Uber, pour des prix généralement moindres par rapport aux taxis officiels, et ce sans licence.

Malgré sa popularité, UberPOP fait face à une résistance grandissante en Europe, où ses services controversés ont été interdits notamment en Belgique et en France, après des manifestations de chauffeurs de taxi en colère.

Uber a assuré « continuer à coopérer avec les autorités néerlandaises dans l’enquête sur UberPOP », selon l’agence de presse néerlandaise ANP. Cette société affirme que les gouvernement et parlement néerlandais travaillent à une modification de la législation.

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