Dans l'Oregon. © Belga

« On a du mal à respirer »: l’Ouest américain suffoque sous la fumée des incendies

Mal de tête, toux, vision troublée: la fumée âcre qui remplit l’atmosphère de le côte ouest américaine, ravagée par des incendies géants, provoque des taux de pollution record et l’inquiétude de la population sur les risques sanitaires.

Portland, la métropole du nord de l’Oregon, vit depuis quelques jours sous une chape de brume, qui a fait exploser les compteurs des indices de pollution.

La ville était lundi la seconde au classement du site IQAir pour la mauvaise qualité de son air, derrière Vancouver au Canada, également victime des feux qui font rage dans l’Etat de Washington. Seattle, San Francisco et Los Angeles, aussi frappées par les fumées des incendies, sont également dans le haut de la liste.

Le comté de Multnomah, qui englobe Portland, a mis en garde lundi contre un air « très risqué » dans la métropole. « PERSONNE ne devrait être dehors », a-t-il indiqué sur Twitter, appelant les salariés qui travaillent à l’air libre à notamment porter des masques N95.

« Si vous sentez la fumée, vous inhalez des particules fines qui vont très profond dans les poumons », a souligné dans un message vidéo Jennifer Vines, responsable des services de santé du comté.

L’air vicié, qui dissuade les habitants de sortir, est aussi une catastrophe pour les commerces, après les mesures de quarantaines dues à la pandémie de coronavirus au printemps.

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